Cette interview à été diffusée le 6 octobre 97
sur la chaine France 3.

oa468_12.jpg (3370 octets)

Légende :          "Voie B.L."
"Voie Off"
"Commentaires"

Je ne me prends pas pour un artiste,

Quand je dis que je suis gardien de la paix, que je fais de l’aïkido et du karaté ça ne choque personne,

Mais quand je dis que je colle des petits bouts de bois, on me dit " non, ce n’est pas toi qui fait ca !!! tu blagues là, non ? non ... "

Loin d’être une blague la marqueterie est une vraie passion pour ce gardien de la paix bisontin.

Bernard Lacombe a toujours aimé le bois, il rêvait de le sculpter. (...)

Quand on fait ça, je pense que c’est comme le pécheur quand il est au bord de l’eau, il est concentré sur son travail et puis il ne pense plus qu’a ça.
Quand on a fini, au ponçage on découvre quand même quelque chose qui est original.
C’est sculpté, on enlève de la matière, on replaque une autre feuille de bois et là, c’est le travail de superposition.
Il n’y a pas trop de sculpture sur la pyramide, c’est surtout de la superposition avec des bois oxydés, des bois naturels.
Je ne compte pas mes heures, vous voyez, il faut découper les petits morceaux, et puis, on les trempe dans la colle et on les colle les uns après les autres.
Non je ne compte pas mes heures.
C’est des vacances, c’est des soirées, c’est des week-end, ..., c’est une passion.

Et quand Bernard Lacombe n’est pas dans son salon en train de travailler, il est au Dojo Franc-Comtois, où il enseigne l’aïkido,

au côté de son épouse et de son fils.
(qui n'est pas sur la photo)

Tout comme l’aïkido c’est un travail d’harmonie, il n’y a pas d’opposition avec le bois, il faut le prendre du bon côté, car si on le prend à contre fil lorsqu’on sculpte, il n’est pas d’accord.
Et bien, c’est comme l’aïkido, c’est un esprit, mais enfin je ne fais pas de la sculpture comme de la philosophie, mais c’est quand même intéressant de travailler avec cet esprit là.

Le calme, la maîtrise, bernard lacombe connaît.
Depuis des années il est îlotier de la police et il a mis son équilibre au service de son métier.

L’îlotage c’est un service de prévention, c’est un contact avec le public.
On m’avait dit à l’époque que j’avais le profil pour faire ce métier.
Cela fait treize ans que je suis îlotier et que l’on ne m'a pas changé de service, donc apparemment, je correspond
(rire...) toujours au profil.

La police, le sport et l’art, l’alchimie a pris.
Dans son métier, dans ses loisirs, Bernard Lacombe est un homme heureux.

Je fais quelque chose qui m’intéresse.
Coller ces petits bouts de bois et puis voir à la fin un visage, c’est quand même pas mal…
ça change de ce qu’on voit d’habitude !

Par rapport a l’aïkido ..., au sport ..., ca vous ... ?
(?!)

L’aïkido c’est aussi de la concentration, c’est un exercice physique.
Ici la part physique est quand même négligeable, à part le ponçage et les serre-joints il n’y a quand même pas beaucoup d’activité physique.
Je dirais que c’est complémentaire, quand on est fonctionnaire et que l’on n’a une activité sportive et artistique, entre guillemets, je trouve qu’avec un peu de jardinage la dessus, je suis très heureux comme ça.

 

Reportage

C. Schulbaum
H. Ledermann
P. Gourand

Montage

C. Portales

Html

A. Trallero
J.L. Lacombe

Vous n'avez pas vu la page d'accueil ?? Cliquez

 

 

 

="center">