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Bernard Lacombe :
marqueterie et aïkido
question d'équilibre 

Policier au commissariat de Besançon depuis 1983, après Lyon et Montbéliard, Bernard Lacombe cultive avec bonheur, dès son service terminé l’aïkido et la marqueterie. Avec son épouse Lucette qui taquine la palette et le pinceau, ils sont également tous les deux professeurs au Dojo franc-comtois. Rien d'étonnant si leur fils Jean-luc fut la plus jeune ceinture noire de France.

"Depuis l'âge de 12 ans, je voue une passion pour le bois, je ne suis pas franc-comtois pour rien. Le virus apparaît à Noël 1962, mes parents qui tenaient l'épicerie-café du pont de Velotte m'offrent une panoplie du petit menuisier et tout est parti de là" confie Bernard Lacombe intarissable sur ses années d'enfance.

Son retour à Besançon en 1983 déclenche son attirance pour les essences d'arbres subtiles comme le hêtre, le charme, le peuplier dont les nuances de couleurs sont très recherchées en marqueterie.

"J'ai étudié la sculpture et la marqueterie à Besançon avec d'excellents professeurs, la marqueterie par superposition m'a tout de suite séduit. Cette technique consiste à superposer des feuilles de bois sélectionnés pour leurs tons et leur résistance. Après les avoir ajuste et poncé, l’œuvre se révèle" précise Bernard Lacombe. Son atelier s'improvise, à ses débuts dans sa salle à manger et il offrait à ses amis les tableaux inspirés de scènes bisontines. 

A la suite de diverses expositions dans la région et en Suisse, les commandes n'ont pas tardé à suivre. "Cette activité reste avant tout pour moi un violon d'Ingres". Bernard Lacombe termine actuellement les "Tournesols de Van Gogh". Il y travaille depuis trois mois.

La vitrine de la Banque Populaire reçoit régulièrement ses oeuvres par le biais de J'association Arte Vesontio et jusqu'au 16 avril les salles du Foyer des Oiseaux accueilleront ses dernières pièces dont l'inspiration est puisée dans les rues du vieux Besançon.

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