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Q U O T I D I E N S |
AUDINCOURT |
DIMANCHE 6 AVRIL 2003 |
Art à tous les étages
Jusqu'au 13 avril à la maison paroissiale, le salon des Amis de l'orgue du
Temple réunit plus de quarante artistes.
La création amateur se porte bien.
Pour sa deuxième édition la grande
exposition de printemps des Amis de l'orgue du Temple d'Audincourt fait à
nouveau le plein. Sur les trois étages que compte la maison Léon Sahler,
toutes les, salles disponibles sont occupées par ce salon qui rassemble pas
moins de quarante artistes révélant une grande variété de styles. |
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Affluence au vernissage de la deuxième édition du salon de printemps qui accueille plus de quarante exposants. |
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D'après le maire
Martial Bourquin, les travaux doivent démarrer d'ici quelques mois et cette
halle sera bien évidemment à l'entière disposition de l'association
pour faire grandir le salon. «C'est un plus culturel pour notre ville qui
est en passe de devenir un événement», estime le premier magistrat
d'Audincourt. |
gination créatrice, on citera entre autres Jean-Luc Racenet, Jacqueline Bouillet, Vincent Plion ou encore le photographe Christophe Bohème. Marqueterie en direct Le visiteur qui ne craindra pas de gravir les escaliers trouvera en outre au troisième étage la reprise de l'exposition des peintures de la paix qui sillonne la ville depuis la fin janvier et pour laquelle vingt-deux peintres se sont investis. Sinon, c'est au rez-de-chaussée que l'on pourra admirer les oeuvres de l'invité d'honneur Bernard Lacombe. Ce marqueteur originaire de Vaire-Arcier dans le Doubs, s'exprime à sa manière dans le travail du bois, une passion qui remonte à son enfance et qu'il aime aujourd'hui faire partager. |
Ancien gardien de la
paix, c'est auprès de son voisin ébéniste que Bernard Lacombe a appris les
premiers gestes dès son plus jeune âge. Les gouges, ciseaux et scalpels sont
devenus ses outils quotidiens. A partir d'une planche sur laquelle il
esquisse son modèle, il colle les éléments qui donnent naissance à son
sujet. Le plus souvent, il utilise des essences rares et précieuses qui, une
fois assemblées et sculptées, donnent d'étonnants résultats. Les jeux
d'ombres et de lumières naissent ainsi de ce puzzle serré à chaud puis
poncé. |
C'est donc un salon particulièrement varié et vivant qui durera toute cette semaine à la maison Sahler. Celui-ci prendra fin dimanche 13 avril à 18 h avec le tirage au sort d'une souscription au bénéfice des Amis de l'orgue et pour laquelle plusieurs exposants ont accepté d'offrir une oeuvre.
-> Y ALLER |
Les exposants Ils sont plus de quarante artistes à exposer leurs oeuvres au salon de printemps des Amis de l'orgue du Temple. A découvrir: Elisabeth Avergnas, Marie Balanche, André Beaumann, Martial Bel, Christian Bert, Evelyne Birolini, Christophe Bohème, Jacqueline Bouillet, Catherine Bourgoin, Jeannie Brandt, Françoise Connan, Josiane Convercy, Mireille Curie, Patrick Ducommun, Marie Geney, E. Grandmougin, Jean-Pierre Grard, Nicolas Lacclautre, Bernard Lacombe, Eliane Lienard, Elisabeth Massaïni, Pascal Molitor, Jean Mora, Annie Moretti, Marie-Claude Morgan, Chantal Pacek, Mariette Paulin, Marianne Personeni, Yvonne Philippe, Vincent Plion, Jean-Luc Racenet, Marcelle Robert, Suzanne Robert, Jacqueline Roth, Catherine Rothefuss, Santo Sgaravatto, Patrick Saunier, Marilou Schladen, Philippe Scherrer, Michelle Simonin et Danièle Tournut. |
BELFORT |
LUNDI 9 NOVEMBRE 1998 |
L'armée tient salon
Le 11e Salon des
métiers d'art des armées se tient cette semaine aux batteries Haxo
du Château. C'est la première fois que Belfort acceuille ce salon qui regroupe plus de
200 oeuvres
réalisées par les personnels de la défense ou leurs conjoints.
LA CITE du Lion accueille pour la première fois le Salon national des métiers d'art des armées organisé par la fédération des clubs sportifs et artistiques de la défense. Pendant une semaine 220 uvres, réalisées par les membres de ces clubs, sont exposées à la salle des batteries Haxo basses du château. Marqueterie, peinture sur soie, émaux, sculpture sur bois ou métal, ouvrages en cuir... tous les métiers d'art sont représentés. L'inauguration a eu lieu samedi soir, en même temps que la remise des prix des médailles de la Monnaie de Paris, assortis d'un diplôme. Le salon, qui en est à sa 11è édition, récompense en effet les meilleurs ouvrages des diverses catégories. |
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"Le
principal objectif de ce salon est de montrer une autre facette des métiers de la
défense. Car nous ne sommes pas seulement des grands moustachus costaux, des
"rambos", mais des hommes comme les autres qui ont une vie après le régiment
", souligne le lieutenant colonel Philippe, président du club de l'As de
trèfle. |
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Sélectionnées au niveau de cinq salons régionaux, les Ce cavalier est l'uvre préférée de Claude Roux (ci-contre), membre de la fédération des clubs sportifs et artistiques de la défense, organisatrice du salon. (Photos " LE PAYS "-MB) |
uvres, venues de toute la France, ont été passées au crible
du jury. |
chocolatier belfortain, Jeannine Flogny, artiste amateur en peinture sur soie,
François Barnabé, ébéniste restaurateur, originaire de Bessoncourt, et Bernard Lacombe, spécialiste de la marqueterie. |
supervise toute l'organisation. Fort de 800 membres, ce club regroupe à la fois les militaires et leurs proches, désireux de pratiquer des activités allant de la musculation au théâtre, en passant par la peinture. Comme les autres exposants, ils sont donc employés du ministère de la Défense, militaires ou civils des usines d'armement, ou membres de leurs familles. |
"La
majeure partie des exposants sont des femmes. Pour elles, les clubs artistiques sont
fondamentaux. Ils leur permettent d'être moins seules quand les unités sont en
opération, comme c'est le cas en ce moment pour le 35e RI dont certains hommes sont
partis en Bosnie ", explique Claude Roux, président de la commission
artistique et culturelle de la fédération. Les Belfortains pourront en tout cas
dcouvrir ces uvres jusqu'à samedi prochain et à récompenser celle qui les
aura le plus séduits, grâce à un prix spécial, délivré en fin de semaine. |
RÉGION |
MARDI 12 MAI 1998 |
Un policier aux doigts de fée
Enfant, il était fasciné par
la dextérité dun artisan-ébéniste bisontin.
Adulte, Bernard Lacombe perpétue désormais avec brio une technique de marqueterie
unique.
A la sortie de la classe ou le week-end, le gamin de Velotte vient dans latelier d'un artisan guetter le coup de patte de lartiste. Trente ans déjà. Lébéniste, sculpteur bisontin transforme alors avec talent la matière noble, le bois. De ses mains sortent des oeuvres qui fascineront à jamais le gamin des faubourgs. Des images indélébiles sur lesquelles la vie passe pourtant un grand coup de torchon. Passion dadolescent pour lapprentissage des arts martiaux, il accède au 2eme dan daïkido, une discipline quil enseigne encore aujourdhui. Mais ça ne nourrit pas son homme. Le môme de Velotte entre donc dans la police et quitte la région dans les années 70 pour effectuer son parcours du combattant ou plutôt de gardien de la paix. Mais dans les lointaines cités, il na oublié ni ses racines comtoises, ni le souvenir de latelier dartiste gravé au plus profond. |
Enfin, Bernard est muté à Besançon. Lartisan a pris sa retraite mais il se souvient de ce gamin aux grands yeux bleus écarquillés qui observait ses gestes minutieux... Le môme est devenu un solide gaillard dont le regard na pas changé. Toujours aussi bleu pastel, toujours à laffût de la beauté de lauthenticité. A presque 40 ans, il veut savoir, connaître ces techniques de marqueterie qui limpressionnaient tant. Avec la déférence dun novice des arts martiaux qui sincline devant le maître, Bernard demande à un artisan de linitier. Lartiste accepte et transmet son savoir. UNE ÉCOLE BISONTINE Un travail acharné, des jours et des heures de congé, la nuit souvent, à peaufiner cette technique. Son épouse Lucette, qui lui fait de la place pour travailler sur la table de la salle à manger, admet ces débordements. |
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